Petit M est en général un petit garçon rieur, plein de malice et très souriant. Mais depuis un an déjà, Petit M tente de se faire comprendre comme il peut mais souffre énormément de la frustration liée au manque de langage. Encore un de ces apprentissages difficiles !
Maintenant qu’il a soufflé ses 2 bougies, son vocabulaire s’est étoffé mais reste encore approximatif. J’avoue aussi que le fait d’être chaque jour ensemble nous a permis de nous comprendre plus aisément qu’avec les autres et peut être même que parfois nous avons développé notre propre langage, ce n’est pas impossible !
Alors je le décode, le comprend et l’anticipe dans ses souhaits (instinct maternel ?). Malgré cela, lorsque cette frustration est trop grande, que ses mots et ses idées ne nous sont pas compréhensibles, il ne sait plus comment faire alors il crie ! Il crie si fort que sa petite sœur a des sursauts, que pour dédramatiser, nous surnommons Petit M « notre système d’alarme ».
Il crie si fort que souvent nous sommes désemparés, cherchant par tous types de moyen de l’empêcher de crier pour la survie de nos tympans.
Après avoir pris en main quelques bouquins et ma souris pour chercher sur le net, il apparaît que nous ne sommes pas un cas isolé et de ce fait : nous sommes sauvés !!
La crise des 2 ans est belle et bien chez nous, avec les cris, les pleurs, les contrariétés et les chamailleries de Petit M ! Il s’énerve, devient crispé et a tenté plusieurs fois de mordre sa grande soeur. Nos réflexes de parents sont de le reprendre, lui expliquer, le mettre au coin et parfois, lorsqu’il a poussé le bouchon en dehors des limites, c’est nous qui crions ! Je me doute bien que ce n’est pas la meilleure solution, mais jetez la pierre au premier parent qui n’ a jamais « pété un câble » à force d’entendre son lutin crier ! au fond de la salle peut être ? non, je vous le dis, malheureusement, nous avons ou allons traverser la même période bruyante et épuisante (oui parce que mes enfants m’ont appris la notion de patience et de self contrôle, notions qui n’étaient pas mes qualités premières avant d’être mummy ;-)).
Mon joli bouquin d’Anne Bacus me rassure et me dit que cette période est normale. Là où j’aime moins ce qu’elle me raconte Anne, c’est quand elle me dit que j’en ai encore pour 1 voire 2 année à subir ça ! (voire 10 ou 15 si on compte toutes les autres étapes de l’affirmation de soi ;-))
Je ne suis pas une mère parfaite, et j’avoue que la douche froide n’est pas dans mes préceptes (sauf en cas de canicule, mais c’est un autre contexte !). Le coin est mon premier réflexe et mon avantage puisque soyons d’accord, on en trouve partout : chez les grands parents, dans les magasins, chez le médecin, chez les amis et même dans les parcs (les espaces de vies carrés ou rectangulaires ont du être créés par des parents désoeuvrés, preuve que tout ne tourne pas toujours rond ! oui oui je suis en forme aujourd’hui, j’ai des jeux de mots du tonnerre ;-)) !
Bref, tout ça pour dire que cette période est looooonggguuueeee mais que j’ai quelques solutions piochées au hasard entre les pages de Anne et les pages web :
Pour l’aider dans l’acquisition de son langage :
- Lui parler correctement : ça semble couler de sources mais on a vu avec Papa Geek que nos tics de langage étaient très présents et pouvaient ainsi biaiser l’apprentissage linguistique de nos enfants. Du coup, depuis Princesse T on a bannis les surnoms et autres bruits pour nommer les choses. Exit le wouaf waouf, le miaou miaou, la vroum vroum ou encore le dada ! Nous n’avons gardé en stock que « susu » pour la sucette et doudou parce que c’est son nom !
- Feuilleter des livres : l’avantage d’être le 2ème, c’est qu’on récupère plein de choses de l’aîné et là en l’occurrence, ma folie des livres me sauvent ! On prend le temps de regarder un livre, de nommer les choses que ce soit dans un livre de tchoupi ou sur les pompiers !
- Décomposer les mots : pour aider nos lutins à mieux prononcer et donc à l’issue, mieux se faire comprendre, nous avons pris l’habitude avec Papa Geek de décomposer les mots et de les re-prononcer en syllabiques. Ainsi nous avons un grand espoir que « nanane » devienne bientôt « BA-nane !
Pour aider à passer cette période de cris :
- Comme dit Anne Bacus, attendre calmement que l’orage passe ! hum oui facile à dire mais pas facile à faire à chaque fois. Dans la plupart des cas, nous expliquons à Petit M la raison de notre refus (oui le cri est souvent la conséquence de notre refus aussi !). Si cela ne passe pas, on l’ignore un peu. Et si vraiment il monte dans les aigus et dans un niveau de colère intense, bah, désolée Anne mais je passe à la phase « va au coin ou dans ta chambre et tu reviendras quand tu seras calmé pour qu’on en rediscute » ! Parce que là où je la rejoins Anne, c’est quand elle dit que de toute façon, un enfant dans sa colère n’est pas en état émotionnel d’entendre et de comprendre une explication !
- Essayer de dévier la colère en détournant rapidement son attention vers quelque chose qui l’intéresse ! Pour exemple, la dernière fois que Petit M a crié, c’était pour avoir les voitures prévues pour l’anniversaire de son cousin. Un ballon de baudruche gonflé et hop, oublié les voitures et crise envolée !
- Etre patient en gardant en tête que ces phases sont transitoires mais également saines à son développement !
Ce ne sont que nos petits conseils dérivés de notre propre expérience (oui parce que Anne ne dit pas toujours des choses réalistes et réalisables ! ses jolies écritures sur pages blanches sont aussi fluides à appliquer que de trouver le pot d’or au pied d’un arc en ciel :-))
Mummy Addict
Et vous, comment avez vous passé cette période ? quelques astuces pour gérer les cris et les colères ?
Mon fils de 19 mois est comme ça depuis un bon mois et demi. Il hurle (car ce sont vraiment des hurlements stridents) quand il veut quelque chose, quand il n’arrive pas à faire fonctionner un jouet, quand sa soeur le taquine, c’est usant! On oscille entre indifférence en se disant que c’est une étape et remontrances parce qu’à un moment donné, il faut quand même sauvegarder nos oreilles! Courage.
Une bonne tarte dans la gueule… Mais non je déconne
C’est un moment assez difficile à passer car ils se sentent frustré et incompris mais ça passe.
C’est une période qu’il faut arriver à dompter en rusant. Le coup des images sur les livres, le détournement d’attention c’est top. Le coin y’a souvent pas d’autres choix et comme tu dis, il y en a partout!
Quand on a décidé d’être parents avec Papadine, on pensait pas que les étapes d’apprentissage d’un enfant étaient si difficiles mais on les surmonte même si elles dont de plus en plus compliquées.
Comme on dit « Petits enfants, petits problèmes et grands enfants, grands problèmes ». Bah suis pas pressée qu’il ait 14 ans mon Chouchou.
Bon courage ça va passer ( mêle si c’est plus ou moins long!)
oui lol, c’est vrai que l’adage dit « petits enfants petits soucis… » pas pressée qu’ils aient 20 ans ! Comme tu dis, ça va passer et même revenir quand ça sera le tour de la dernière ! La parentalité est synonyme de patience non ?!