Mes humeurs

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une

Un titre accrocheur, une couverture colorée mais paisible, une quatrième de couverture intrigante…Voilà les premiers éléments qui en sont ressortis lorsque j’ai reçu le roman de Raphaëlle Giordano : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une.

Cette phrase toute simple révèle pourtant une vérité que nous avons (trop) tendance à oublier. Je crois que tout le monde peut affirmer à un moment avoir été pris dans un quotidien millimétré, chronométré et routinier. Que cette même routine a été parfois la raison d’une baisse de moral, d’un ras le bol, d’une envie d’ailleurs, mais que tous cela balayé d’un revers de main. On enfouis sous le tapis l’idée de changer les choses et on se le dit : « ça ira mieux demain » !

Dans mon cas, je me suis enfermée dans un quotidien qui m’a miné, assommé et même affaibli. Ma dépression post partum a été révélatrice sur ce point, mais aussi du manque de compréhension de mon entourage. Pourquoi (et surtout comment) faire une dépression quand on a tout pour être heureuse ? Mari aimant, situation financière stable, enfants en bonne santé, maison agréable, famille présente. C’est aussi ce que rencontre Camille, l’héroïne de ce roman. Elle a « tout » pour être heureuse mais ne l’est pas. Elle est dans un schéma de maison, boulot, dodo mais n’a plus l’étincelle qui nous fait virevolter, exalter. Elle sent un vide immense en elle. Un vide d’intérêt, de confiance, d’estime, de sérénité, de bonheur, tout simplement.

Le hasard d’un accident de voiture l’amène à rencontrer Claude, un routinologue. Discipline peu connue, ni reconnue de développement personnel, Camille va se laisser tenter par cette expérience et ce chemin initiatique pour se sentir mieux, se sentir elle même. Claude, homme d’âge mûr va l’aider dans ses réflexions, dans ses réalisations et la pousser surtout dans ses retranchements. Le tout avec pour but ultime : être soi, heureuse et épanouie.

Vaste programme me direz vous ?! Le plus étonnant dans ce roman, c’est qu’on se laisse guider aussi par ces réflexions qui forcément en soulèvent des plus personnelles, chez nous lecteurs. L’histoire est fluide. On comprends aisément les préoccupations de Camille, ces questionnements.

A chaque fois que je faisais une pause dans ma lecture, je m’étonnais de réfléchir à des moyens moi aussi d’aller vers le mieux être et de me servir des outils que Claude proposait à son élève. La visualisation positive, l’ancrage, mais aussi la respiration, la relaxation…

J’ai rapidement adhéré à l’histoire mais surtout au message entre les lignes. Loin d’un livre explicatif de développement personnel, on peut y trouver des choses faciles à mettre en oeuvre au quotidien. J’ai déjà acheté des bouquins de développement personnel, mais je me suis vite sentie barbée par les explications en longueur, les discours préformés. Le fait de le lire ici dans un roman, avec la mise en scène d’une femme dont on peut facilement s’identifier, rend la projection plus facile, l’appropriation naturelle des idées proposées.

Cette lecture a été un vrai bonheur, et j’ai refermé ce livre avec une certitude : ta deuxième vie commence vraiment quand tu comprends que tu n’en as qu’une ! ;)

Sortie en librairie le 17 septembre prochain. Disponible en pré-commande sur Amazon.

Merci aux éditions Eyrolles pour m’avoir envoyé cette jolie lecture !

Tu commences ta vie quand tu comprends que tu n’en as qu’une, Raphaëlle Giordano, Editions Eyrolles, 2015 - 14,90€

Rendez-vous sur Hellocoton !

You Might Also Like

3 Comments

  • Reply
    maman mais pas seulement
    27 septembre 2015 at 08:38

    Je pense que je vais me tenter par cette prochaine lecture :)

  • Reply
    thomasdelarue
    12 octobre 2015 at 16:23

    Tu m’as convaincu d’aller chercher ce livre en librairie… Il faut reconnaître que le titre pousse à réfléchir.

    • Reply
      Mummy Addict
      12 octobre 2015 at 20:27

      Oui c’est vrai que le titre est évocateur ! ;) La lecture est fluide et entraine assez naturellement une introspection qui ne peut pas faire de mal ;)

    Laisser un commentaire