Il y avait longtemps que je ne vous avais pas ouvert mon coin lecture et je suis ravie de le faire aujourd’hui avec le premier roman d’Agnès Martin-Lugand que j’ai dévoré : Les gens heureux lisent et boivent du café. Il m’a fallut moins d’un Bordeaux-Paris en TGV (vous savez, pendant mon périple pour les Efluent Mums 3 ;)) pour être emporté dans l’histoire de Diane, son deuil, sa reconstruction, ses émotions, ses batailles, ses espoirs mais aussi ses déboires ! J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce bouquin
C’est par hasard, en cherchant un roman poche pour ce fameux trajet en train que je suis tombée sur ce roman. J’avais déjà aperçue une interview d’Agnès Martin-Lugand dans l’émission de Ruquier et son parcours d’auto-édition m’avait interpellé. Vu le prix du proche, je me suis laissée tenter !
Pour en dire plus sur l’auteure, Agnès Martin-Lugand est psychologue clinicienne de formation. C’est donc en auto-édition sur la plate-forme d’Amazon qu’elle a publié Les gens heureux lisent et boivent du café le 25 décembre 2012. Son roman a été vendu à plus de 100 000 exemplaires en France, traduit dans 20 pays et sera bientôt adapté au cinéma.
Le pitch : » Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. «
Diane, trentenaire parisienne, perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. A partir de cet événement tragique, elle décide de ne plus être, de s’enfermer dans son chagrin et sa solitude, jusqu’à ce que la pression de son entourage la pousse à se relever.
Pour fuir les pressions de ses proches justement, elle quitte tout pour aller en Irlande, dans un village le plus éloigné de Paris et de son tumulte. Isolée dans un cottage face à l’océan, c’est à partir de là que Diane passera par beaucoup d’émotions et de rencontres différentes pour tenter de se reconstruire et de se sentir vivante à nouveau.
Mon avis : Le double deuil de l’héroïne est le point de départ de ce roman, mais cela ne plombe pas pour autant les quelques centaines de pages qui suivent. Certaines critiques vous diront que justement le sujet n’est pas traité, que les paysages d’Irlande ne sont pas suffisamment décrits, mais à mon sens, là n’est pas l’intérêt ni le propos de cet ouvrage.
Ce roman a pour vocation de nous faire vivre diverses émotions, de nous emmener dans les bagages d’une héroïne tantôt touchante, tantôt drôle, mais aussi déprimée, excessive, esseulée aussi…
Le pari est réussi pour moi car j’ai été happée par cette histoire, j’ai versé quelques larmes (oui forcément, en imaginant et en transposant la perte de Diane !), j’ai ris (discrètement quand même, j’étais dans le train ;)) et je n’ai pas pu lâcher le bouquin jusqu’à la fin. La fin ne laisse pas un gout de trop peu ou d’inachevé dans la bouche, on ferme ce livre sereinement, en ayant les réponses aux questions que cette intrigue amène.
Agnès Martin-Lugand a publié cet été son second roman Entre mes mains le bonheur se faufile, toujours aux Editions Lafon. Je me laisserai tenter prochainement par cet ouvrage, puis j’avoue l’héroïne m’intrigue, elle porte le même prénom que Petite Fleur !
Et vous, avez vous lu « Les gens heureux lisent et boivent du café » ? qu’en avez-vous pensé ?
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