écrire, entre plaisir et pudeur

J’ai toujours aimé écrire et depuis toute petite, cela était un de mes passe-temps favoris avec la lecture. J’ai d’ailleurs gardé comme des trésors tous mes journaux intimes, recueils de poèmes… et je suis toute « chamallow » quand je vois ma Princesse T prendre le même chemin, toujours un livre sous l’oreiller et désirant un stylo souvenir de chaque sortie 😉 Ceci dit, écrire à toujours été mon refuge, mon jardin secret et j’ai encore du mal à dire que j’ai et que j’écris. C’est sur qu’avec le blog, je suis un peu grillée me direz vous ! Oui certes, mais l’idée d’écrire en tant que Mummy Addict m’enlève cette gêne et m’offre plus aisément la possibilité de coucher mes mots.

Lorsque j’étais petite, ma maman avait été voir une voyante et au détour d’une conversation d’adultes, mes oreilles bien cachées derrière la porte, je l’avais entendu raconter que cette voyante lui avait prédit que je serai « écrivaine ». J’étais rassurée de cette prédiction (toujours anxieuse, notamment en voiture, je me rassurais en me répétant qu’il ne pourrait rien m’arriver puisque je deviendrai écrivaine ! 😉 C’était une évidence quelques années plus tard lorsque les choix d’orientation au lycée se sont posés. Direction le Bac Littéraire ! Bon ok, je ne savais pas que j’allais « manger » du Maupassant, Zola, Anouilh, Hugo et autres grands classiques de la littérature française, en long, en large et en travers. Pourtant cela ne m’en a pas dégoûté, bien au contraire. Même lycéenne, je me rêvais encore souvent dans l’écriture. Le bac en poche, il a fallu se rendre légèrement à l’évidence, écrire ne faisait pas vivre ! J’ai choisi la voie d’assistante sociale mais toujours en gardant mon goût de l’écriture pour le loisir, le plaisir et toujours dans mon jardin secret.

Puis, il y a quelques semaines, au détour des blogs que je lis régulièrement, j’ai découvert plusieurs blogueuses que j’apprécie participer au concours Ecrire au Féminin, organisé par Aufeminin.com. J’ai adoré les lires, partager leur statut pour leurs votes… puis je me suis pourquoi pas me lancer ? ce concours est l’occasion parfaite ! Alors voilà, j’ai choisi un thème, j’ai sauté le pas et couché mes mots sur le clavier.

Une fois le texte envoyé, il a fallut attendre de longs jours avant d’avoir une lecture par les équipes de modération et une mise en  ligne. J’avoue j’ai fais la danse de la joie quand j’ai reçu le mail de confirmation !

Pour les francophones, je vous invite à aller la lire directement sur le site. Si cela vous plait, je serai ravie de voir le compteur s’élever avec vos votes. Mais, sinon, je vous invite à découvrir d’autres auteurs, il y a en quelques unes de particulièrement touchantes, prenantes et vraiment sympa. Dans un prochain billet, je vous présenterai celles que j’ai aimé !

Pour les autres, je vous invite à utiliser l’outil de traduction Google dans la langue de votre choix et si ma nouvelle vous plait, n’hésitez pas à cliquer sur « J’aime » !

En voici un extrait :

L’ascenseur émotionnel 

L’ascenseur est souvent le théâtre urbain de nombreuses histoires, courtes ou longues, sérieuses ou frivoles. C’est un lieu secret, enrobant de mystère les moments suspendus qu’il offre à ses visiteurs d’un instant. Confidences, disputes, étreintes, rêveries…
ll y a pourtant encore quelques mois en arrière, cette cabine de verre et d’acier qui donne dans leur duplex, abritait leur passion, leur tendresse, leur complicité. Il y a même cette fois où, en apesanteur, ils prenaient la décision de faire un enfant, un bout d’eux, un prolongement de leur fusion amoureuse. Ce moment suspendu entre le 13ème et le 15ème étage, les courses à la main, ils s’étaient dit à l’unisson : « lançons nous, essayons de devenir parent d’un bout de nous ».
Aujourd’hui, en appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée, elle esquisse un sourire triste à cette pensée. Oui il y a quelques mois en arrière, la vie lui souriait à cet endroit même.
Elle, jolie brune de 30 ans, journaliste culinaire dans un webzine. Lui, 32 ans, responsable marketing dans une start up. Ils s’étaient rencontrés par hasard, dans une soirée d’amis communs. Ils s’étaient entendu tout de suite, avaient ri aux mêmes blagues et avaient échangé des heures sur leurs voyages respectifs. Elle avait été émerveillée en l’entendant parler de ses plongées sous-marines dans la Pacifique. Il avait été « bluffé » par son aplomb d’avoir exploré l’Afrique avec uniquement le sac sur le dos.
Ils avaient pris le temps de se revoir, de se séduire, de se dire le premier « je t’aime » même si il leur brûlait les lèvres depuis longtemps. Doucement mais surement, ils avaient construit leur relation, avaient emménagés ensemble dans un studio, rue des peupliers. Puis leurs carrières professionnelles respectives évoluant vers la stabilité, ils avaient acheté ce duplex, avenue des Arts. C’était il y a 9 ans.
Naturellement, nourrit de leur amour, ils avaient eu envie de plus, de laisser une marque de leur histoire dans le monde, faire un enfant, leur enfant. Ils en avaient envie, ils pouvaient l’aimer et l’assumer. Sans pression, ils espéraient alors que leurs étreintes passionnées marqueraient le début de cette nouvelle aventure.
Ils avaient conscience que cela pouvait prendre du temps, que la nature est ainsi faite, parfois généreuse, parfois capricieuse. Ils ont été patients, puis inquiets de voir le temps défiler sans réussir à accomplir ce désir de parentalité…. la suite => C’est ici
Je ne cherche pas nécessairement à gagner quoique ce soit, juste le plaisir d’être lue maintenant que j’ai ouvert un peu mon jardin secret. Peut être que cette jolie expérience me donnera le cran de publier d’autres de mes textes mais en tout cas c’est sür, je garderai toujours ce goût et ce plaisir d’écrire, pudeur ou pas ! 😉
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