Il est difficile ces derniers temps de passer à côté de l’affiche qui est placardée dans bon nombre de villes françaises, puisque le film tiré de cette histoire est sorti récemment au cinéma. J’adore le cinéma mais lorsqu’il s’agit d’une adaptation, je préfère lire l’ouvrage avant de le voir sur écran. Je prends très souvent le risque d’être déçue des adaptations cinématographiques en procédant comme ça, mais il m’est important de livre et découvrir l’oeuvre originale !
Cet été, j’ai donc jeté mon dévolu sur le roman de John Green : Nos étoiles contraires. Je l’ai lu en quelques heures, assez rapidement prise dans cette histoire qui au premier abord, peut sembler triste !
Voici le pitch : Hazel, la narratrice âgée de 16 ans, et atteinte d’un cancer de la thyroïde et survit grâce à un traitement expérimental. Afin qu’elle ne se « coupe » pas du monde et qu’elle sorte de son univers (elle est assez solitaire, lectrice avide de romans), ses parents l’obligent à fréquenter un groupe de soutien. Durant une des séances, elle fait la connaissance d’Augustus Waters, 17 ans, qui souffre d’ostéosarcome et qui est en rémission depuis plusieurs mois. Les deux adolescents se lient d’amitié et se passionnent pour un roman de Peter Van Houten, lui aussi consacré à une jeune fille atteinte d’un cancer, qui se termine brusquement au milieu d’une phrase. Curieux du sort des personnages, Hazel et Augustus se rendent à Amsterdam afin de rencontrer l’auteur. Ils effectuent le voyage grâce à une fondation d’aide aux enfants malades qui se charge d’exaucer les voeux d’enfants malades. Une histoire d’amour se crée entre les deux malades.
Mon avis : J’ai adoré l’histoire. On passe d’un chapitre à l’autre en ressentant des émotions très diverses et variées : espoir, compassion, colère, tristesse, joie… On sort de ce livre en remerciant presque les hautes sphères spitituelles (si tant est qu’il y a des forces supérieures, cela étant propres à chacun !) d’être en bonne santé ou tout du moins, de ne pas être mourant, et encore plus si on a des enfants !
Il y a cet évènement dans le livre (dont je ne parlerai pas pour ceux qui veulent lire le livre ou voir le film) qui laisse sans voix ! On ne s’y attend pas, pas comme ça, pas ce personnage ! C’est assez saisissant !
J’ai été touchée par leurs histoires, que ce soit l’histoire de chaque personnage ou l’histoire de leur amitié et de leur amour.
Mon bémol c’est sur le style d’écriture, parfois difficile à saisir à la première lecture de certaines phrases. Ceci dit, je mitige mon bémol car il peut s’agir d’une traduction mal faite (c’est d’ailleurs une des raisons de certaines critiques acerbes de 50 Shades !).
Je vous invite à le lire ou même aller voir le film si vous n’êtes pas trop lecture ! C’est un bon moment dans les deux cas et on en ressort heureux et reconnaissant, même si soyons honnête et réaliste, prévoyez les mouchoirs à côté de vous quand même ! 😉
Si vous l’avez dejà lu ou vu, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, je serai ravie de découvrir vos avis ! 😉
2 Comments
J’ai lu le livre (très très rapidement), je pense qu’il vaut mieux lire le livre parce que c’est une lecture très facile et que j’ai peur que le film dénature les personnages. Ensuite, je trouve que les mouchoirs sont superflus. En effet même si le sujet de départ est dur, le récit est mené par un personnage qui est lucide, intelligente, caustique et amoureuse…
En bref ça n’est pas larmoyant, bien au contraire,il n’y a pas de happy end non plus, mais quand on ferme le bouquin on est pas déprimé du tout.
A lire (et les remerciements de l’auteur aussi d’ailleurs !)
En effet, ce n’est pas un livre larmoyant, bien au contraire ! C’est certainement ce qui a rendu cette histoire aussi populaire ! Quant au besoin de mouchoirs (ou non), il est à apprécier selon la sensibilité de chacun ! 😉