Besoin de toi, envie de rien

Cela fait plusieurs semaines voire mois déjà, que j’ai une crise de « pas de goût ». Un épisode qui commence à durer, où je n’ai pas envie de grand chose, que ce soit sur le plan culinaire (et ce malgré ma gourmandise), sur le plan loisirs (j’ai fermé coloriage zen, DIY et autres) ou encore sur le plan amoureux. Ce fut un constat difficile à admettre, tant pour moi que pour mon mari, en la personne de Papa Geek ! Il a géré la période « léthargie » d’une main de maitre en prenant en charge les tâches ménagères, les enfants, les courses… bref le quotidien que je n’avais plus envie de gérer. C’est ça le burn out, la crise de pas de goût qui dure …

De nombreuses fois, j’ai culpabilisé de ne pas faire ou tout du moins, de ne pas l’aider. J’ai culpabilisé aussi de ne pas me sentir en état de gérer ce qui m’incombait de par mon congé parental. J’ai été en colère contre moi même aussi, de ne pas arriver à me mettre un coup de pied au c** et de repartir plus vite ! Je n’ai eu ni envie, ni force.

Puis, à force d’être spectatrice de mon quotidien, de la vie qui suivait son cours autour de moi, mais aussi à force de voir l’amour que me donnait Papa Geek dans cette période difficile, j’ai surtout eu envie (et besoin) de me retrouver en nous, de nous retrouver juste nous.

Pas facile avec une tribu de 3 de les faire garder, de s’octroyer du temps à deux, de ne pas être toujours que des parents. Le fait de vivre loin de nos familles n’aident évidemment pas dans cette conjecture. On en avait pris l’habitude, notre parti aussi de ne pas avoir beaucoup de temps.

Sauf que voilà, l’épuisement parental qui a envahit mon quotidien de maman et de femme m’a fait également prendre le temps de définir ce que j’avais envie dans cette crise de pas de gout.

Un besoin de souffler, de reprendre du temps pour soi sans eux, de ne plus me définir uniquement comme une maman. Une envie de silence, loin des cris, des chamailleries… juste quelques instants même si c’est en loupant des câlins et des rires que j’y aurai droit. Le paradoxe du burn out maternel ! Devoir laisser ses enfants pour aller mieux, source d’épuisement, mais l’incapacité de le faire et de s’y faire !

Papa Geek a cerné cela rapidement et contre toute attente (oui parce que je vous l’avais dis ici, ce n’est pas le maitre de la surprise ;)), il a pris les choses en main pour nous préparer un week end rien qu’à nous et loin de la maison. Je n’ai envie de rien, mais surtout besoin de lui.

Dans quelques jours, nous laisserons notre tribu dans les mains expertes des grands parents pour partir dans la ville de nos premiers amours, de nos premiers moments d’amoureux ! Un week end à Paris sans surveillance d’enfant, sans horaire à respecter, sans sortie à prévoir selon les âges… Juste ce que nous avons envie de voir, de faire, de manger… Un vrai luxe en somme !

Evidemment, j’ai conscience de cette chance de pouvoir s’éclipser mais je ne fais pas de plan sur la comète, je vais juste profiter de ces instants, de lâcher un peu prise… ah le lâcher prise ! mon ennemi, moi maniaque du contrôle ! Se laisser aller, ne plus penser, juste savourer…

Un premier week end en amoureux depuis que nous sommes devenus 5…

Et parce que je ne le dis pas assez souvent à mon mari : merci d’avoir compris ! <3

Tic Tac, Tic Tac… J-3 !

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4 Comments

  • Reply Mamourblogue 28 janvier 2015 at 13:05

    Eh ben on peut dire que ça me parle beaucoup ! C’est vraiment tout pareil !
    Profitez bien de ce super WE, ça va vous faire un bien fou ;)
    Bisous

    • Reply Mummy Addict 28 janvier 2015 at 13:14

      Merci ! Le challenge sera de ne pas être trop vite en manque des enfants et ne pas trop parler d’eux ! lol Blague à part, j’avoue attendre samedi matin avec impatience, presque comme une midinette ! ;)

      Bisous ;)

  • Reply Maman Prout 29 janvier 2015 at 13:57

    Quelle belle attention….profitez des soirées parisiennes les amoureux :)

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